Patrick Pelloux '' Mon Charlie est mort''

Un an après jour pour jour de l'attaque meurtrière de Charlie Hebdo l'ancien chroniqueur du journal satirique Charlie Hebdo décrit un ''pays en guerre'', qui a laissé '' faire le communautarisme''mais en revanche il salue l'attitude du peuple français après les attentats.

Mon Charlie est mort. Le 7 janvier 2015 Patrick Pelloux est arrivé en premier les lieux de l'attentat contre le journal Charlie Hebdo qui a couté la vie à 12 personnes. Un an après le médecin urgentiste et ancien collaborateur du journal à justifié sa décision de quitter le journal dans un entretien à la Dépêche "Chaque semaine, je baigne dans un cimetière (...) Un nouveau journal doit naître, avec de nouveaux écrivains".

Mais dans son cas personnel il en dira pas plus "Comment je vais moi, ça n'a pas beaucoup d'importance" . Patrick Pelloux préfère évoquer l'état du pays, endeuillés par deux attentats meurtriers en 2015 "C'est la guerre! Il ne faut pas ergoter sur le mot. Ce n'est pas une guerre classique mais c'est une nouvelle forme tout aussi effroyable".

Il salue la réaction des français après les attaques de janvier, symbolisé par la grande marche du 11 janvier 2015.'' Ce drame a révélé un pays magnifique et des gens qui sont plein d'honneur. les Français sont arc-boutés sur les valeurs de la laïcité, de la République. Tous les symboles que l'on croyait réservés à l'extrême droite - Marseillaise et drapeau tricolore - le peuple les a repris. Il aurait pu succomber à la tentation du racisme".

Deux mois après les attentats de Paris, le médecin porte un regard sombre sur la menace djihadiste "Soyons lucides, on attend le prochain attentat, lâche-t-il. Nos agresseurs ne sont pas des amateurs. Ils sont surpuissants, mais ne nous font pas peur."

Patrick Pelloux refuse de nommé ces personnes comme fous, mais comme des ''gens structurés'' et il se dit pour la déchéance de nationalité "Je suis pour la déchéance de nationalité. Quand les policiers en attrapent un, il faut qu'ils le tuent tout de suite ! Il n'y a rien à négocier avec eux. C'est le médecin qui parle".

Et l'urgentiste met en lumière la responsabilité des pouvoirs publics dans l'essor du fondamentalisme, résultat politiques de la ville nulles et des élus qui ont laissé faire le communautarisme "et il s'en prend aussi au représentant de l'islam de France " Vous les avez beaucoup entendus après les attentats?", s'interroge-t-il. "Je les trouve nuls! J'attends l'islam des lumières, l'islam de la paix. Les terroristes se revendiquant de l'islam, on attend au moins de ses représentants qu'ils disent qu'ils ne sont pas du tout comme eux."

Enfin un mot d'actu people: 1an après les attentats de Charlie Hebdo et de l'hyper cacher je suis toujours Charlie et pour la liberté d'expression la liberté de croire et de pensées ce qu'on veut, et la liberté de vivre en ce jour, triste anniversaire nous pensons aux familles des victimes des attentats du 7,8,9 janvier 2015 et au 13 novembre.

Car on n'oublie pas.

#JeSuisToujoursCharlie.