16 Février 2016
Le groupe de rock américain sera à l'Olympia ce mardi pour ''finir'' le concert inachevé le 13 novembre dernier au Bataclan. Le Grand Journal a eu l'occasion d'interviewer Jesse Hugues .
Très ému le chanteur Jesse Hugues s'est confié à Maïtena Biraben, la présentatrice du Grand Journal. C'est la première interview qu'il accorde à un média français depuis les attentats de novembre.
Trois mois après l'attaque du 13 novembre, et après le concert du Bataclan, le chanteur ne peut toujours pas retenir ses larmes à l'évocation de cette soirée sanglante "Je pensais que ça serait plus facile de parler de tout ça avec le temps... Mais je n'y arrive pas", confie-t-il, en pleurs.
Lorsque Maïtena Biraben évoque l'autorisation du port d'arme et le fait que le chanteur soit pour, le chanteur l'arrête "Moi je suis pour la liberté, je veux que tout le monde me comprenne. Je ne veux tirer sur personne. Je ne veux pas me balader avec une arme". Mais il affirme ensuite que "Dieu a inventé les hommes et les femmes. Et les armes sont les seules choses qui les mettent à égalité" La politique a été évoqué et ensuite à été mis de côté. L'émotion revient lorsque les questions portent sur la France et la musique.
La tournée des Eagles Of Death Metal a été renommée après les attentats du 13 novembre, elle s'appelle désormais ''Nos amis'' en hommages aux victimes des attentats du 13 novembre décédé au Bataclan . Mais aussi pour tout le monde, pour toute la France".
"C'était un de nos meilleurs concerts", explique Jesse Hugues.
Remonté sur scène le groupe en avait envie. Des rescapés du 13 novembre seront à l'Olympia, mardi soir, pour écouter de nouveau les titres de Rock et endiablés des Eagles Of Death Metal. Mais une chanson ne sera pas jouée celle que le groupe avait entamée avant que les terroristes ne l'interrompent avec leur tirs.
Retrouvé l'interview en vidéo ci-dessous